Levées de fonds : découvrez tout sur les investisseurs de la French Tech

La collecte de fonds est un sujet populaire dans l’actualité des startups. Les médias tech et business adorent les histoires à ce sujet, et les startups comptent sur l’annonce de leur levée de fonds pour obtenir une couverture médiatique importante. Malgré nos craintes, la question sanitaire a eu peu d’impact sur les levées de fonds en 2020 (jusqu’à présent). Mais qui sont ces investisseurs dans la French Tech ? Nous allons vous dire tout ce que vous devez savoir !

De grands investisseurs malgré la pandémie

Une augmentation de fonds des investisseurs en 2020

Nous nous attendions à une possible baisse des investissements dans la French Tech après plusieurs années de croissance exceptionnelle. La crise sanitaire a eu un impact économique important… Mais pas du tout ! En 2020, les investisseurs étaient déjà bien avancés. Cette année a été aussi fructueuse que l’année dernière en ce qui concerne les levées de fonds. Les effets de la récession sur les startups, qui sont essentiellement très numériques, ont été minimes. Certaines entreprises ont même connu une augmentation de leurs ventes grâce au télétravail !

Des concepts avec une grande somme

Les investisseurs ont recherché un plus petit nombre d’entreprises. Par conséquent, les entreprises choisies ont bénéficié d’un montant global plus important que les années précédentes. Cela se traduit par une augmentation des levées de fonds supérieures à 50 millions d’euros (21 contre 16 l’année dernière). Les levées de fonds supérieures à 100 millions d’euros ont même doublé (9 contre 4) !

Certaines transactions sortent du lot. Voodoo, par exemple, a obtenu un montant record de 400 millions d’euros de la société chinoise Tencent. Mirakl (256 millions) et Ynsect (224 millions), deux biotechs, ont également obtenu des fonds

Quelques d’investisseurs durant la levée de fonds

Le Business Angel : un particulier

Le Business Angel (BA) est un terme utilisé pour décrire une personne qui investit en son nom propre, comme l’implique le terme « Angel Investor ». Il s’agit généralement d’entrepreneurs qui ont déjà connu le succès. Ils investissent dans des entreprises à forte croissance ayant un potentiel de développement rapide.

Les business angels sont généralement plus expérimentés dans leur domaine que les investisseurs privés. Ils ont souvent été « de l’autre côté de la table » lorsqu’il s’agit de collecter des fonds, ce qui leur permet d’être de meilleurs investisseurs. Leur position en tant qu’investisseurs est essentielle, car il peut être difficile d’obtenir des prêts bancaires lorsqu’une entreprise est encore très jeune.

Les business angels investissent moins fréquemment que les fonds d’investissement. Leurs « tickets » sont généralement de l’ordre de quelques centaines de milliers d’euros. Par conséquent, ces investissements peuvent sembler plus accessibles que ceux des grandes organisations (quoique… !).

La distinction des business angels est qu’ils peuvent continuer à diriger leur entreprise. Ils peuvent également siéger au conseil d’administration de grandes entreprises. Ou les deux ! Le carnet d’adresses de la startup peut être une ressource précieuse pour eux. Ils peuvent ouvrir des portes qui seraient autrement fermées et mettre l’entreprise en contact avec des investisseurs potentiels.

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Le Venture Capital : un bon investissement

Le deuxième acteur majeur dans la collecte de fonds est le VC. Ce type d’investisseur est constitué d’un fonds financier qui tire sa liquidité des contributions de nombreux individus. Ces participants peuvent être des investisseurs individuels.

La majorité des sociétés de capital-risque fonctionnent selon le même schéma. Elles prévoient de garder leurs actifs dans l’entreprise pendant trois à sept ans, en espérant une augmentation de valeur. Leur rémunération est liée au bénéfice réalisé lors de la vente de leurs actions. Compte tenu du montant investi au départ, quelques plus-values peuvent constituer un véritable succès.

Ces fonds investissent dans des startups en phase initiale de développement ou en cours de création. Ces investisseurs choisissent chaque année un ensemble d’entreprises dans lesquelles ils investissent. Il s’agit d’un pari sur l’avenir, qui comporte de nombreux risques. Les VC peuvent ne pas être en mesure de vendre leurs actions dans les délais prévus si l’entreprise échoue. Si les choses tournent mal, ils peuvent perdre la totalité de leur investissement.

Le Corporate Venture Capital : le relai des groupes

L’entité la moins connue dans le secteur de la collecte de fonds, qui joue pourtant un rôle financier essentiel, est le Corporate Venture Capital (CVC). Il s’agit d’un fonds géré par une ou plusieurs entités commerciales. Ces entreprises créent des organisations qui sont libres du contrôle de la société mère.

Les participations dans les CVC ne sont pas équivalentes à celles des VC, du fait de la participation des investisseurs. En réalité, le capital-risque est conçu pour ne durer que quelques années. L’objectif est de générer de la valeur et de rapporter de l’argent après un court laps de temps. Pour les entreprises, l’objectif le plus essentiel n’est pas le profit à la revente. La durée de vie d’un investissement est variable.

En fait, pour l’entreprise, la création de valeur est ailleurs. C’est aussi une méthode pour financer l’innovation sans exiger une participation directe du personnel. C’est aussi un moyen de bénéficier des retombées sans prendre les mêmes risques que les investisseurs en tant qu’acteurs directs en l’utilisant pour financer l’innovation.