La dépression périnatale est unique en ce sens que la personne aimée n’a pas pu vivre normalement aux yeux des autres. C’est un soupir difficile car il demande une réflexion et une planification à plusieurs niveaux. Lorsqu’un bébé meurt entre la 22e semaine de grossesse et le septième jour après la naissance, on parle de dépression périnatale, telle que définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Si les conseils que l’on peut donner aux parents d’un nouveau-né ne manquent pas, la psychothérapie et la participation à des groupes de soutien peuvent aider la famille à faire face encore plus efficacement.
La psychothérapie pour faire face à la perte d’un enfant
Un compagnon psychothérapeutique est conseillé lorsque la souffrance est trop lourde à supporter seul. Il faut être capable d’avoir de l’empathie pour la souffrance de l’autre avant de pouvoir s’aider à la surmonter. La transition mentale du nourrisson décédé vers le monde extérieur sera supervisée par un psychologue, qui soutiendra le processus de séparation, surtout si le décès est survenu in utero. Là encore, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse ; certains parents peuvent en ressentir le besoin immédiatement, tandis que cela peut prendre des mois, voire des années, pour d’autres. En thérapie, le thérapeute discute de la façon dont chaque parent vit la situation et de la façon dont ces différences peuvent entraîner des malentendus et des disputes, voire une rupture de la relation. Elle aide à développer des approches communes des préoccupations existentielles et à partager des réflexions sur le décès qui a provoqué un nouveau départ. En effet, une nouvelle grossesse peut réveiller la tristesse et les inquiétudes liées à une tragédie imminente qui a été mise en veilleuse.
Des rituels assez significatifs, considérés comme des pratiques traditionnelles, existent pour la prévention de la dépression post-partum. Pour en savoir plus, veuillez consulter l’adresse: https://www.assaut-stromain.fr/quest-ce-que-le-deuil-perinatal/
Le passé du patient est examiné à travers les histoires qu’il crée dans le cadre de la thérapie narrative. Sans chercher à rompre ses liens affectifs avec l’enfant qu’il a perdu, il s’agit au contraire de l’aider à enregistrer ces liens pour le reste de sa vie. Une façon de le faire est d’examiner sa propre identité culturelle et son histoire familiale. Le thérapeute travaille avec la famille pour créer un plan permettant d’aller de l’avant. L’élaboration de sa grossesse depuis le moment de la conception est souvent un travail créatif d’amour, qu’il s’agisse d’écrire, de peindre ou même de planter un arbre. La psychothérapie parentale peut prendre plusieurs formes, en fonction des objectifs du thérapeute et de la gravité de la détresse de l’enfant. Certaines personnes réagissent bien à l’hypnose, tandis que d’autres se tournent vers la thérapie EMDR, qui peut atténuer les effets traumatiques des expériences passées. Les thérapies cognitives et comportementales visent à déconstruire les schémas cognitifs inappropriés afin d’atténuer rapidement les symptômes dépressifs, tandis que les traitements analytiques se concentrent sur l’élaboration autour de la perte. Par conséquent, c’est aux parents d’expérimenter et de trouver la méthode qui convient le mieux aux préférences et aux circonstances de leur famille.
Se joindre à des groupes de soutien pour mieux faire son deuil périnatal
Un groupe de soutien, l’hôpital ou les deux peuvent mettre en place un groupe d’orthophonie. Lorsque les parents n’ont pas envie de vivre une vie tournée vers l’extérieur – après un arrêt médical ou volontaire, par exemple – il peut être utile de s’écouter mutuellement et de trouver des moyens d’aider l’enfant à faire face à la perte. Le blues du post-partum est difficile à surmonter si l’on n’a pas les mots pour décrire ce que l’on ressent. Après la perte de cet enfant, tout s’est arrêté mentalement. Pouvoir mettre des mots sur ce que l’on pense d’un événement, c’est réaliser l’impossible. Il est essentiel de faire de la place au deuil, de réinvestir le chagrin de la mort d’un bébé dans la vie qui suit. Entendre l’histoire de quelqu’un d’autre qui avait traversé la même épreuve avec son père a été très utile pour réengager les énergies qui avaient été drainées par son chagrin. Parce que ces communautés de soutien offrent sécurité et réconfort, et sont souvent le seul lien social pour les parents, les enfants en deuil sont mieux à même de travailler sur leurs émotions.
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Dans cette communauté ouverte et honnête, les parents sont moins susceptibles d’être confrontés au jugement d’une culture qui veut taire de telles tragédies. Il existe en France un vaste système de soutien aux familles ayant des besoins particuliers, qui leur permet de se rencontrer en personne dans des groupes de soutien aux parents ou en ligne par téléconférence ou par chat. Il existe également des communautés en ligne où les gens peuvent partager leur histoire et trouver du soutien tout en étant orientés vers des outils et des informations utiles pour reconstruire leur vie. Certains groupes offrent des conseils personnalisés, une aide juridique et d’autres formes d’assistance. Il existe de nombreux types de groupes de soutien, et vous pouvez en chercher un en fonction des défis émotionnels auxquels vous êtes confronté. À titre d’exemple, une femme qui contracte la typhoïde endémique peut également être contrainte de subir le déchirement de la maternité à cause de la maladie.