Chronique de Assassin's Creed Unity | Les Ludistes+

Avec Black Flag, une histoire à succès, la question sur les lèvres du groupe d’Ubisoft devait être: «Que faisons-nous? après le marin ivre? »Cela n'aurait jamais été facile de suivre les traces légèrement assourdies d'Assassin d'Edward Kenway, mais lorsque vous plongez les yeux devant un aigle entourant les flèches de Notre-Dame et pénétrez dans le chaos animé de la Révolution française à Paris, vous allez rapidement Sachez que, même si vous profitez de vos vacances dans les Caraïbes, vous êtes chez vous maintenant. Assassin’s Creed Unity parvient non seulement à offrir une récréation étonnamment belle à Paris, mais également à créer un bac à sable à monde ouvert si dense et si riche qu’il n’ya pas assez de temps pour tout voir. Les assassinats appropriés reviennent sous les feux de la rampe, la course à pied libre franchit de nouveaux sommets en traverses de toit lisses et (malgré quelques signes moins attrayants de Creed faisant un retour inattendu), les visuels de Unity se sentent véritablement de nouvelle génération.

L'unité est l'histoire d'Arno Dorian. Sans trop gâter, il est à la recherche d’une vengeance sérieuse et se retrouve rapidement plongé dans un capot et une lame cachée et se retrouve impliqué dans la Confrérie des Assassins au moment même où Paris décide de renverser la monarchie. Pratique. De façon rafraîchissante, contrairement à la détermination d’AC3 de s’imposer sur la carte touristique de la Révolution américaine, le voyage d’Arno est nettement plus axé sur les personnages. Tissée de manière experte dans le récit, la Révolution elle-même est un outil narratif astucieux dans lequel les Assassins et les Templiers se disputent le contrôle dans un environnement politique tumultueux. Si cela ne semble pas assez froid, il y a aussi des têtes coupées sur les bâtons.

Le fait qu’Arno soit une âme sympathique avec un sens de l’humour et une langue aiguisée a fait de la cinquantaine d’heures passées avec lui une expérience agréablement agréable. Ajoutez à cela le ‘féroce templier’, Elise et, malgré son accent de traversée de continent (sérieusement, est-elle anglaise, américaine, australienne? C’est bizarre), vous avez des personnages qui valent la peine d’être inquiétés. En tant que grand fan d'Ezio Auditore, je trouve ce jeune Assassin qui rappelle agréablement les charmes du Maître de la Renaissance lui-même, et les adeptes de la personnalité ressemblant à un voyou d'Edward Kenway devraient également être charmés.

Paris est immense, belle et dégouline positivement en atmosphère … et en sang, de la part des nouvelles victimes du "Rasoir national". Ditching old-gen tech signifie que des milliers de personnages non-joueurs errent dans les rues en agitant des drapeaux, en brûlant des effigies, en fréquentant des marchés et en allant à leurs occupations quotidiennes. Au fur et à mesure que Arno parcourt les intérieurs nouvellement introduits des bâtiments pour échapper aux inévitables poursuivants (qui n'aiment pas son habitude de poignarder leur patron), les habitants hurlent et plongent. Le niveau de détail, au fur et à mesure que vous vous dirigez à l'intérieur d'immeubles tels que Notre-Dame, est une joie atmosphérique alors que la poussière flotte sous vos pieds et que les rayons du soleil remplissent les halls des maisons scintillantes de l'aristocratie française. Un éclairage de contraste impressionnant signifie que le jeu met une seconde pour que les yeux de l’aigle d’Arno s’adaptent lorsque vous vous enfoncez par une fenêtre ouverte pour vous échapper, ce qui signifie que vous ne savez jamais exactement ce qui va se passer de l’autre côté.

Ubisoft étant le premier groupe d’air conditionné pour la nouvelle génération, Ubisoft a enfin pris le temps de bricoler avec les principaux piliers de la franchise et la course à pied a connu un remaniement bienvenu avec l’ajout de boutons Parkour haut et bas. Après des années de sauts à la corde et d’espoir de ne pas voler en arrière d’un mur, il faut quelques heures à la piste pour s'habituer, mais les virages agiles d’Arno, lorsqu’il descend dans les rues animées, deviennent rapidement un moyen élégant et stylé de Voyage. La technologie de nouvelle génération signifie également que vous ne pouvez pas cesser de regarder son manteau frôler Arno qui saute entre les bâtiments en une seule liaison exaltante de style gymnaste ou glisse habilement à l’intérieur d’une fenêtre ouverte.

Mais qu’en est-il de la partie «assassin» de Assassin’s Creed? Le Stabbo? C’est bien ici aussi, et le combat a connu une refonte totale pour faire apparaître les probabilités en faveur de l’opposition. Là où Black Flag célèbre le brassage du bouton de contre-attaque avec ses navires remplis de coussins à lame cachée en forme humaine, Unity a totalement supprimé cette fonctionnalité. Attaque, parade et lancer sont vos nouveaux amis. Ajoutez à cela la fonction de potion de santé à l’école, qui est plutôt ancienne, et le combat ouvert est considérablement plus compliqué et plus difficile à faire.

Il peut être amélioré avec vos compétences et votre armure, mais vous éviterez rapidement d’importants groupes de policiers civils et de gardes, à moins que vous ne souhaitiez une frustrante dose de désynchronisation. Le combat est ultra sanglant et satisfaisant une fois que vous maîtrisez son art – que vous choisissiez l’arme lourde à deux mains ou un combo épée-pistolet – mais c’est en essayant de l’éviter là où l’Unité faiblit légèrement. Bien que l'encouragement à la furtivité ne soit pas une mauvaise chose, en particulier avec le retour bienvenu de missions d'assassinat à grande échelle où vous pouvez choisir exactement comment jouer, le jeu souffre de la traditionnelle "IA ennemie maladroite" de la franchise et de quelques hoquet furtifs occasionnels.

Quelques autres bugs AC persistent; vous pouvez être repéré à l'abri, les ennemis vous oublieront en un instant ou continueront à vous traquer de loin, et l'insistance désespérée du jeu pour ne pas vous laisser interagir avec les objectifs de la mission alors que votre indicateur de conflit est élevé est démenti par la conception de dernière génération. "Je suis ici", criez-vous, "n'est-ce pas assez?" Cela vaut la peine de dire aussi que, du point de vue du débit d'images, j'ai constaté des ralentissements occasionnels dans des scènes très animées, que ce soit dans les copies de relecture ou de vente au détail. Une autre marque de AC non désirée revenant à la peste de la nouvelle génération.

Pourtant, Ubisoft a tiré les leçons de nombreuses erreurs précédentes. L'écoute abusive a été agréablement combinée en tant que base de la campagne et les quelques missions de suivi qui apparaissent ne se font pas sans la moindre frustration des précédents jeux. Malgré de nombreux maguffins Creed typiques, les missions d’histoire sont également amusantes, avec une touche de hokum hollywoodien et une initiation étonnamment interactive à la Fraternité et chassant une montgolfière sur les toits de Paris.

Les missions d'assassinat sont nombreuses et ont une ambiance cinématographique, Arno identifiant de nombreuses façons d'entrer dans des zones interdites. De plus, la capacité d'exécuter des tâches supplémentaires dans ces missions ajoute une couche supplémentaire agréable aux procédures. Ajoutez à cela les séquences de Rift, où Arno passe dans une série d’autres époques, et il est clair qu’une injection de joie pure a été procurée à Unity, qu’aucun fan de Creed ne peut manquer. Il convient toutefois de noter que le jeu souffre toujours de problèmes de franchise anciens, parfois embourbés par ses propres séquences de mémoire et avec un dernier patron des Templiers que vous serez heureux de vous écarter pour pouvoir retourner à Paris. et continue à ramasser les coffres et à suspendre les gargouilles.

La vraie grandeur est à portée de main alors que les éditions précédentes élèvent leurs têtes en forme de pomme d’Eden. Vous jouez maintenant dans The Helix, la version grand public d’Abstergo, qui permet aux joueurs de jouer en tant que précédents Assassins. C’est la façon douce d’Ubi de tenter de démêler ses propres intrigues à l’arrière du meuble de télévision Assassin. Les possibilités qu’il offre paraissent désormais infinies, bien qu’un peu trompeuses. Un jeu vidéo dans un jeu vidéo? Meta est devenu beaucoup plus simple.

En ce qui concerne les activités parascolaires, le contenu de la mission secondaire est positivement gigantesque et votre carte vous submergera rapidement et joyeusement. Paris Stories, indiqué par un symbole Assassin sur la carte, constitue une sélection incroyablement variée de plus de 40 missions, vous plongeant dans l’histoire de la ville. Avec des célébrités de la Révolution telles que le marquis De Sade et Mme Tussaud, ces missions ne sont plus seulement un cas de voyage au point A pour poignarder l'exposition B, mais des missions d'enquête, des tâches de garde du corps, des plans de sabotage et des fragments apparemment sans fin d'une histoire fascinante qui bâtissez toujours sur la richesse du monde. Ajoutez des coffres à ouvrir, des cocardes à trouver, des artefacts à découvrir, des mystères à résoudre, des énigmes de Nostradamus qui transforment la ville en chasse au trésor cryptique et une multitude de missions sociales (ouf) et Paris suffisent pour vous envoyer dans un trou de désarroi induit par les TOC. Encore plus intéressant, le jeu récompense l'exploration en ne faisant pas apparaître tous les goodies sur la carte dès le départ. Sournois…

Ensuite, il ne reste plus qu’à jouer avec vos amis. Il s’appelle Unity après tout et c’est la raison des options de personnalisation proposées. Pour la première fois, vous pouvez personnaliser complètement votre Assassin et, là où cela aurait pu être risqué, la section de personnalisation est un ajout confiant qui endosse rapidement le sentiment de réussite au fur et à mesure que vous avancez dans l'histoire. Arno évolue constamment, libérant de nouveaux points de synchronisation à dépenser en compétences et des points Creed pour améliorer des vêtements. Le niveau de choix proposé est glorieusement varié. De plus, le dilemme de choisir entre deux assassinats aériens ou des verrous professionnels à un stade où vous n’avez plus que neuf points de synchronisation à dépenser est très éloigné de l’équipement illimité des entrées précédentes dans la franchise. L'unité est bien meilleure pour cela. Tout comme l’argent de poche d’Assassin, vous pouvez économiser de nouveau pour acheter, mais c’est ce qui est essentiel pour le meurtre.

Passer à Internet avec votre Assassin est également relativement simple. Les missions coopératives et les cambriolages sont dispersés sur la carte. Ne voulant pas aggraver les loups solitaires, ils peuvent tous être joués seuls. Cependant, ils ont été conçus pour deux à quatre joueurs et sont mieux joués de cette façon lorsque vous vous glissez avec des amis dans des zones très surveillées et tirez le meilleur parti des compétences du groupe. Les missions en coopération ont chacune leur propre récit, et les moments de jeu émergents sont agréables lorsque vous affrontez des gardes sur le terrain, mais qu'un groupe de camarades ne parvient à pleuvoir avec des assassinats aériens venant d'en haut. La furtivité partagée est ridiculement satisfaisante et il a valu la peine d'attendre que la fonctionnalité soit mise en œuvre de manière significative. Faire partie d'un groupe d'assassins, chacun armé jusqu'aux dents avec ses propres capacités, traversant les toits sur le chemin de la Heist est une nouvelle manière joyeuse de faire l'expérience de la franchise.

Unity parvient à faire avancer la série suffisamment pour que ce soit vraiment formidable. Il n’est que triste que quelques ratés laissés par la génération précédente aient été reportés. Mis à part les problèmes de credo traditionnels, il s'agit en réalité d'un bac à sable meurtrier sans pareil et Paris livre un terrain de jeu historique impressionnant et baigné de sang.

Ce jeu a été revu sur Xbox One lors d’un événement de relecture. Il a ensuite été rejoué – par plusieurs éditeurs – sur des copies grand public sur PS4.