S’il vous plaît laissez-moi vous dire la vérité : je suis un énorme flop dans la vie. J’ai peur des moustiques, de la foule, des bruits forts, et même du livreur d’Amazon (au grand amusement de mes amis, mais moins de mon petit ami, qui doit souvent sortir de chez nous en pyjama pour récupérer mes caprices ).
Vous devriez savoir maintenant que mon lieu de travail a toujours été très stressant pour quelqu’un comme moi. Heureusement, j’ai la chance d’avoir trouvé un emploi pour une personne anxieuse qui me permet d’éviter des crises de panique prolongées, et je voulais partager mes astuces pour aider d’autres personnes dans une situation similaire à la mienne.
C’est bien d’être anxieux à propos de quelque chose
Si vous êtes du genre anxieux, vous pourriez vous demander si le sous-titre est ironique ou non. Il suffit d’une crise d’angoisse ou de panique pour se rendre compte à quel point il est épuisant d’attendre la prochaine, sans savoir quand elle viendra ni sous quelle forme elle se manifestera.
Les troubles anxieux sont classés comme des « troubles psychologiques », mais certaines personnes supposent encore que ceux qui les éprouvent agissent ou exagèrent leurs symptômes. C’est vrai, ils sont si mignons que ça fait mal.
D’un scénario tendu à un état de panique en un instant
Les personnes atteintes de troubles anxieux ne vivent pas toujours leurs crises de la même manière, tant en termes de symptômes que d’intensité. Certaines personnes auront le trac, d’autres auront l’impression que leurs mains tremblent, et d’autres encore penseront qu’elles ont une crise cardiaque et qu’elles meurent (il y a de bonnes nouvelles ici).
De même, chaque personne anxieuse a ses propres peurs, et ces peurs peuvent rapidement passer d’une tension légère et gérable à une attaque de panique à part entière qui peut durer de nombreuses heures terrifiantes. Lorsque l’anxiété devient omniprésente et qu’une attaque de panique peut survenir à tout moment sans avertissement, il est naturel de se demander s’il existe des ramifications logiques à vivre avec ce type de stress.
On peut commencer à éviter les « zones de danger » et finir par être un ermite qui préfère rester caché chez lui plutôt que de risquer qu’une foule mal informée et parfois irrationnelle les attaque. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie d’une personne anxieuse ou d’une personne phobique n’est pas sans son lot de stress.
Quel genre de travail conviendrait à un agoraphobe ?
Lors de troubles anxieux, le travail peut devenir une source majeure de stress. Si vous êtes toujours au bord d’une crise de tétanie et prêt à lancer un câble violent dans l’agréable compagnie de vos collègues, il est difficile de bien diriger.
En raison des pressions inhérentes à la plupart des professions bien connues, il peut sembler difficile pour une personne anxieuse de trouver un travail satisfaisant.
Travail qui pourrait rapidement provoquer un épisode dépressif majeur
Avoir une phobie, c’est avoir une peur irrationnelle de quelque chose. Le phobique se rend souvent compte qu’il ne peut rien faire pour soulager son anxiété, mais ses crises de panique continuent malgré tout.
Même lorsqu’une personne réfléchie a le malheur d’être étouffée par un, elle préfère insister sur la question « Mais finalement, pourquoi tu te mets dans un état identique ? » Même si tout le monde n’est pas le même, il est toujours difficile de faire face à de telles situations face à un groupe de collègues que vous ne connaissez pas très bien et que vous ignorez peut-être du tout.
En raison de l’impossibilité de compter sur ses amis et sa famille en dehors du travail, ainsi que de la « peur de la crise » génératrice de stress dont tout le monde parle, le lieu de travail peut rapidement devenir une source majeure d’anxiété.
Le véritable défi, plutôt que d’essayer de trouver un emploi à une personne anxieuse, est de conserver cet emploi. Faire face en permanence à ses peurs peut avoir un effet dévastateur sur le moral, c’est pourquoi il n’est pas rare de voir des personnes anxieuses s’épuiser ou tomber en dépression à force de débrancher trop fort.